INTERVIEW – Pascal Teurquetil

Interview - Pascal Teurquetil 

1/ Utilisez-vous le vélo par plaisir, par conscience écologique, ou pour éviter les embouteillages ?

Ces 3 raisons me semblent complémentaires et correspondre à une évolution sociétale. Comme beaucoup, la prise de conscience du réchauffement climatique, la nécessité de mieux respecter l’environnement et de réduire les émissions carbone constituent à mes yeux des priorités personnelles mais aussi professionnelles. Le vélo est une des réponses à la transition environnementale liée au développement de la mobilité douce. On allie plaisir et éco-citoyenneté, santé et écologie. Les solutions électriques plus récentes permettent aisément de se déplacer en évitant les embouteillages, c’est aussi un avantage non négligeable quand on connait la densité de circulation dans les villes qui ne cesse d’augmenter.

2/ Quelles satisfactions vous apportent vos déplacements à vélo ?

Pour l’instant, je n’ai que trop peu eu d’occasion d’utiliser le vélo pour me déplacer dans mon propre cadre professionnel. Je dois en effet me rendre régulièrement dans les différentes régions françaises où se situent les différents sites industriels de mon groupe ou encore me déplacer à l’international. J’en ai plutôt un usage personnel et familial. C’est un vrai plaisir de pouvoir se déplacer rapidement notamment dans Paris et c’est aussi un moyen de redécouvrir la ville des lumières en sachant flâner par moment et admirer la beauté de cette ville. C’est un moyen idéal de se maintenir en forme : le sport a toujours été et reste encore un vrai plaisir et une part importante de mon propre équilibre de vie.

Pouvoir partager cette passion en famille est aussi un attrait non négligeable de la pratique du vélo. Les Hollandais l’ont compris depuis longtemps et je crois que les Français rattrapent leur retard en la matière.

3/ Pour vous quels seront les moyens de mobilité pour les trajets domicile-travail dans la ville de demain ?

Je me sens très concerné par l’évolution des villes en France mais aussi dans le monde puisque je suis vice-président de la task force ville durable au MEDEF International. Le monde change, l’urbanisation évolue drastiquement et les villes que nous connaissons aujourd’hui vont se transformer radicalement. Aujourd’hui 50% de la population mondiale vit dans des villes, demain ce sera 75%, c’est dire l’importance de repenser la ville. De nombreuses initiatives très positives ont déjà vu le jour pour mieux vivre dans les villes. La qualité d’air, le développement durable, la mobilité douce font partie de l’agenda porté par de nombreux états et de nombreux maires. Bien évidemment, la mobilité électrique avec en tête le vélo électrique ou la voiture électrique voire autonome, le tramway, le bus électrique, la trottinette sont de plus en plus plébiscités et c’est tant mieux dans le cadre de la transition écologique. Pour le vélo, tout particulièrement, les efforts apportés à la sécurité des voies cyclables contribuent sans nul doute à son succès qui ne se dément pas.

Les initiatives fiscales menées par nos politiques démocratisent d’autant plus ce moyen de mobilité devenu incontournable. C’est un vrai succès qu’on ne peut que saluer !

4/ Seriez-vous prêt à proposer à vos employés des vélos de fonction ?

La responsabilité sociétale et environnementale se développe de plus en plus au cœur des entreprises citoyennes. C’est bien sûr notre cas et nous nous devons de favoriser toutes les solutions qui vont permettre de préserver l’environnement mais aussi de sensibiliser nos équipes à la décarbonation et tenter d’améliorer leur bien-être au travail. Nous devenons progressivement une entreprise à mission et nous nous devons de donner du sens à nos actions du quotidien en prenant part positivement à la transformation de la société dans laquelle nous vivons. Cela fait partie intégrante du rôle des chefs d’entreprises et plus largement des entrepreneurs. Equiper nos sites de bornes électriques de recharge, de voitures électriques ou encore proposer des vélos de fonction rentrent dans l’évolution logique des choses en tant qu’acteur de la transition environnementale. Cela fait certainement partie du bien-être des équipes mais aussi de l’image positive de la marque employeur. Le monde change, il faut que nous devenions acteur de ce changement.

5/ Question bonus:  A vélo vous êtes plutôt en mode: Tour de France, découverte du patrimoine ?

La liberté, c’est d’avoir le choix. Avec le vélo, on peut faire les deux. Se dépasser en pratiquant un sport idéal pour s’entretenir physiquement mais aussi prendre le temps de la découverte en profitant du patrimoine exceptionnel et unique que nous avons la chance de détenir en France et que le monde entier nous envie !

  

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